L’ostéopathie?

Exclusivement manuelle

Un ostéopathe est manuel et intervient en complément de la médecine allopathique. L’ostéopathie ne propose pas de traiter les maladies cancéreuses, dégénératives, génétiques, infectieuses ou mentales, ni les fractures et luxations orthopédiques. Elle peut s’avérer être un bon complément de traitement afin de favoriser l’état général dans le suivi de ces pathologies.

Diagnostic Ostéopathique

L’ostéopathie est un système complet comportant ses propres modes de diagnostic et de traitement. Elle est capable de soigner une grande variété d’affections. Beaucoup de gens y ont recours pour soigner des maux de dos. L’ostéopathe avec ses mains traite également des douleurs articulaires, à la suite de divers accidents, de l’accouchement ou dans le suivi des nourrissons, de l’enfant, de l’adolescent, des seniors, après un amaigrissement ou dans la pratique d’un sport.

Comment?

   L’ostéopathe est manuel, il utilise ses mains pour examiner, interpréter, diagnostiquer les besoins réels de la structure et du corps. Il traite les dysfonctions et rétabli les fonctions perturbées.

   La consultation ostéopathique comporte 3 aspects :

• L’interrogatoire sur les antécédents médicaux et traumatiques.
• L’observation de la tenue et du déplacement du patient.
• La palpation qui permet de déceler les dysfonctionnements et les restrictions ou pertes de mobilité.

   Ces 3 étapes permettent de poser le Diagnostic Ostéopathique Spécifique. Elles recherchent les diagnostics d’exclusion, c’est à dire les manifestations cliniques qui relèvent d’une autre discipline (chirurgicale, médicale…).

Les manipulations

• Les manipulations fonctionnelles font participer le sujet et  mobilisent les tissus (muscles, articulations, liquides, membranes, etc.). Elles induisent un relâchement pour permettre l’autocorrection d’une lésion.

• Les manipulations structurelles demandent d’appliquer une certaine impulsion sur une structure, cette fois pour « s’opposer » à la lésion (pour libérer une vertèbre qui ne bouge plus, par exemple). Parfois désagréables, mais pas douloureuses. Elles peuvent provoquer un craquement (bien que le craquement n’indique pas que la manipulation soit réussie).

• Les manipulations viscérales ont pour objectif de redonner le maximum de motilité aux viscères. Ils sont en lien avec certains symptômes de troubles fonctionnels.

• Les manipulations crâniennes sont très subtiles et pourraient ressembler à une simple imposition des mains. En réalité, il s’agit de très légers mouvements, ils permettent de rétablir la délicate mobilité des os du crâne. Elles agissent sur les membranes qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière.